17 décembre 2014

Dyslexie : relation à soi et à l'autre


puissance, plasticité de notre cerveau, une dynamique


Peut-on imaginer un changement de paradigme dans le diagnostic et le traitement de la dyslexie ?
De nombreux personnages célèbres ont montré cette particularité et ont pu malgré tout s'exprimer, à leur manière : Henri Ford, Einstein, Léonard de Vinci, Flaubert, Thomas Edison, ....

La science est parfois impuissante à trouver une réponse dans bien des domaines tels que : la puissance et la dynamique du cerveau humain, la cause ou la résolution de certains troubles, la définition même de la réalité.


Ci-dessous deux exemples de personnes ayant trouvé leur voie, le sens de leur différence. L'un découvre comment dépasser sa "dyslexie" à l'âge mature, l'autre, par la compréhension de son mode de pensée devient une créatrice d'images. Parfois l'évolution, la maturité, le temps au temps permet à chacun de trouver des formes d'adaptation non pas à des systèmes mais à son existence.


 
La théorie Davis

Ron Davis, sévèrement dyslexique encore à l'âge adulte, trouva le moyen de "corriger" sa propre dyslexie avant même d'avoir élaboré la moindre théorie sur le sujet. Jusqu'à l'âge de 38 ans, il n'avait jamais remis en question le verdict officiel des experts qui l'avait diagnostiqué retardé mental. Bien qu'il ait un QI confirmé de 160, il avait accepté le fait qu'il ne pourrait jamais lire ou écrire sans un combat de Titan, parce-qu'il avait un problème sérieux avec son cerveau.






"Ma langue maternelle c’est le dessin !" constate Alix de La Tour du Pin

Alix intervient dans les Grandes Ecoles  :

... tout cela pour dire, que c'est d'abord une question d'amour, de soi et d'amour des autres, d'acceptation des différences, de réassurer ceux qui ont besoin d'une norme  ... d'apprivoisement de la peur de l'autre, et d'apprivoisement de sa propre peur d'être rejeté.J'ai écrit un livre pour essayer d'apprivoiser la peur de l'autre, différent, en images 

Accueillir la différence

Est ce qu'un jour je vais guérir ? me demande une enfant ayant des difficultés dans les apprentissages. Sa soif, face à la "maladie" qu'on lui avait diagnostiquée, était d'être comme les autres enfants. Cette soif devient alors le frein à son développement.

Accompagner les enfants pour proposer un équilibre à l'environnement qui chaque jour les met face à l'échec, met à mal l'estime de soi et ne leur laisse pas le temps de la maturité et de l'affirmation de soi, tel est l'engagement que j'ai pris.

Au contact de ces enfants,  j'ai "senti" en premier ce besoin chez eux de trouver un équilibre, de pouvoir exprimer leur différence et la première "méthode" que j'ai appliquée repose sur : Amour, Regard inconditionnel, Valeur intrinsèque, Lien (à soi, à l'autre) afin qu'ils puissent développer tout leur potentiel de créativité, de savoir être et savoir faire et les encourager à s'adapter à l'environnement qui leur demande un standard de performance.

Accompagner les parents, lever le rideau des méconnaissances  quant aux difficultés d'apprentissage de leur enfant, accompagner les professeurs .... sont des voies pour un changement dans le regard et une reconfiguration des "réalités" aussi diverses que les formes que peut prendre la dyslexie. Uniformiser les méthodes et techniques ne semble pas une réponse adéquat à la diversité et à l'unicité de chaque enfant.