6 mars 2012

Communication en couple, en famille

Le 19 janvier dernier j'animais, à Rouen, un atelier concernant la communication avec nos proches et notamment au sein du couple. L'atelier a été enrichi par des notions telles que les jeux psychologiques, le Triangle de Karpman, les Croyances.

Nos croyances sur notre capacité ou celle accordée à l'autre quant au pouvoir de "faire sentir" fait partie des méconnaissances répendues. Nos jeux psychologiques, en famille ou dans le monde de l'entreprise, s'alimentent de telles croyances. Les voici, telles que Taibi Kahler les nomme dans le modèle Process Com :

Page 118, Le grand livre de la Process Thérapie, Taibi Kahler.
Je considère les quatre Mythes (croyances fausses) parmi les découvertes les plus importantes; c'est peut être la plus essentielle.
Le docteur Eric Berne a cautionné l'idée qu'un modèle n'était complet que s'il pouvait être expliqué dans le langage d'un enfant de 8 ans. Très certainement, le Triangle Dramatique de Steve Karpman reflète ce génie et cette simplicité.
J'ai conçu l'idée des qutre Mythes en 1972 et je voulais être capable d'exprimer dans un langage simple comment nous entretenons les comportements négatifs en terme transactionnel
Il y a donc quatre Mythes :
  • Je crois que je peux te faire te sentir bien émotionnellement
  • je crois que tu peux me faire me sentir bien émotionnellement
  • Je crois que je peux te faire te sentir mal émotionnellement
  • Je crois que tu peux me faire me sentir mal émotionnellement
 Selon Taibi Kahler, un point de vigilence pour les thérapeutes, des phrase telles que : "Est ce que ça vous a mis en colère ?, Est ce que ça vous a blessé" ..... font partie de ces croyances fausses. Vous pouvez vouloir ou désirer que l'autre se sente mal. Néanmoins votre pouvoir s'arrête à la simple invitation. La personne a cette liberté d'y consentir ou pas.

En parcourant cet article intéressant sur le site psychologies.com :
Pourquoi c’est si difficile de se parler
On aimerait pouvoir le faire, on y arrive rarement : parler “vrai”, surtout à ceux qui nous sont proches, est un exercice trop souvent voué à l’échec. Qu’est-ce qui nous empêche ainsi de dire clairement ce que nous ressentons ? 

l'on retrouve cet écueil des phrases qui renforcent nos croyances :
« Une confrontation effectuée par lettre donne exactement les mêmes résultats que si elle avait été faite en personne. »
Qu’elle soit orale ou écrite, elle commencera par ces mots : « Je vais vous dire des choses que je n’ai jamais dites auparavant », et comprendra quatre points principaux :
=> Voilà ce que tu m’as fait.
=> Voilà ce que j’ai éprouvé.
=> Voilà quel effet cela a produit sur ma vie.
=> Voilà ce que j’attends à présent.
Selon la psychothérapeute, ces points constituent « une base solide, bien centrée sur l’essentiel, pour toutes les confrontations ». Elle permet d’éviter un dialogue inefficace ou tout sort en vrac.

Pour conclure, les phrases qui semblent justes sont :  Voilà ce que j'ai éprouvé (cela vous appartient) et Voilà ce que j'attends à présent (faire explicitement une demande et sortir de la plainte)