Nos cultures"cartésiennes" ne souffrent pas le désordre et la complexité : chaque chose doit être à sa place et à chaque place, sa spécialisation. D'où, dans le cas de problèmes d'apprentissage des enfants, nombre de spécialistes vont traiter le symptôme diagnostiqué (Dyslexie, Dysphasie, Dyspraxie, TDHA....).
Le risque parfois est d'enfermer l'enfant dans sa difficulté et passer à côté des autres capacités qu'il peut développer pour trouver un équilibre, voire dépasser le diagnostic. Outre les spécialistes, votre enfant a besoin de vous car il continue à se construire par la relation qu'il entretient avec les figures d'autorité.
Mise à jour : article du 13 février 2015 sur le TDHA selon le point de vue de Patrick Landman est pédopsychiatre et psychanalyste. Il est le fondateur de Stop-DSM, association qui dénonce le péril d'une psychiatrie soumise aux neurosciences : Etre reconnu hyperactif ouvre des droits, notamment des aménagements scolaires au titre du «handicap». Est-il anodin pour un enfant de croire que quelque chose cloche dans son cerveau ?
En tant que parent, j'ai souvent pris le contre-pied de cette
spécialisation dans le cas de problèmes scolaires de mon fils et, au
lieu d'appuyer directement sur le symptôme (lenteur, réserve face au
groupe, ou apprentissage de l'anglais, par exemple), j'ai décidé
d'ouvrir d'autres portes qui n'étaient pas en lien, en apparence.
Pour commencer à accompagner votre enfant, habituez-vous à parler de ses difficultés en éliminant le verbe ETRE : mon enfant souffre de ..... et non mon enfant est .... Peut-être aurez-vous besoin de temps pour comprendre la différence identitaire fondamentale et franchir une première étape dans l'aide que vous pouvez lui apporter.
Ce qui suit est à mettre en oeuvre et à adapter selon l'âge de votre enfant.
Pour ouvrir ces autres portes, voici un site qui propose de petits exercices aux enfants JEUX LULU
Si vous souhaitez accompagner votre enfant, l'aider à surmonter ses difficultés, plongez vous-même dans l'univers ludique de Lutin Malin de Lulu, avec patience et beaucoup d'amour.
Votre enfant pourra développer une nouvelle relation avec vous, gagner en estime et confiance en lui-même, découvrir des aptitudes insoupçonnées au travers du jeu ....
Jouer, c'est être en relation avec votre enfant, avec vous-même et avec bien d'autres relations, dont les relations externes.
Jouer, c'est également s'occuper de ce qui motive votre enfant et lui donne de l'énergie
Pourquoi l'ordinateur ? je vous renvoie à l'émission de France Bleu, et le livre de Michel Serres : "petite poucette"